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L'ITALIENNE À ALGER

Dramma giocoso en 2 actes

 

Livret de Angelo Anelli


Musique de Gioacchino Rossini

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Création : Venise, 1813

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Durée : 2h40 entracte compris

 

Chanté en italien, surtitré en français

Un opéra féministe !

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À n’en point douter, L’Italienne à Alger est certainement la comédie la plus folle de Rossini, largement plus folle en tout cas que son Barbier de Séville pourtant passablement déjanté... Comment dès lors représenter la folie en scène, qui plus est inspirée par le plus ardent féminisme ? 

 

Car cet opéra inverse les  codes de l’opéra buffa traditionnel en faisant libérer un homme - relativement  passif - par une femme au caractère bien trempé. Qu'elle soit belle à mourir ou pas, peu nous importe : c’est bien de volonté qu’il s’agit ici et Isabella n’en manque   pas ! Dès son arrivée, implacable, elle fait avancer l’opéra à son rythme, provoquant en particulier l’incroyable finale du 1er acte que l’histoire de la musique lyrique n’avait jamais connu et ne connaîtra jamais plus. Après Rossini, quel compositeur oserait une telle déstructuration du langage, un jeu si jouissif des onomatopées, un emballement musical et théâtral à la limite du burn out ? Il  va  donc falloir habiller et scénographier la folie qui s’empare de nos héros, aller aussi loin que possible dans l’outrance, les couleurs, les formes et le jeu.  Le cinéma muet puis parlant nous inspirera, c’est certain.

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Et si cette Italienne à Alger était le titre d’un  film tourné en  direct devant vous ? Replongeons avec délice dans les années 50, âge d’or du cinéma hollywoodien, monde de l’image et des faux semblants. Revivons les grandes heures des studios avec leur lot de jalousie et d’amours factices. Enfin, laissons  les caméras imprimer sur pellicule cette histoire loufoque, féministe avant  l’heure. Que nos têtes - à l’unisson de nos cœurs - fassent ding, ding, tac, tac et boum boum !

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Pierre Thirion-Vallet, Metteur en scène

DISTRIBUTION 

Isabella, contralto / Maria Ostroukhova 
Lindoro, ténor / Joseph Kauzman 
Taddeo, baryton / Rémi Ortega 
Mustafà, basse / Eugenio di Lieto 
Elvira, soprano / Pauline Feracci
Zulma, mezzosoprano / Anne-Lise Polchlopek 
Haly, basse / Florian Bisbrouck 
Chœur / François Lilamand, Pablo Ramos-Monroy, Thierry Cantero, Matthias Rossbach, Guilhem Souyri, Thomas Monnot

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Orchestre Les Métamorphoses

Coproduction :

Clermont-Auvergne Opéra / Opéra Nomade

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Direction musicale / Amaury du Closel
Mise en scène / Pierre Thirion-Vallet
Création du décor / Frank Aracil
Réalisation du décor / Atelier Artifice
Création des costumes / Véronique Henriot 
Réalisation des costumes / Atelier du Centre lyrique
Création des lumières / Véronique Marsy
Études musicales / Daniel Navia
Surtitrage / David M. Dufort

Un aperçu en vidéo

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